alice joy hargreaves | ares [✓]

capacités alice est probablement le jeune homme le plus passif qui soit, même d'apparence il semble plutôt chétif mais c'est aussi là le problème : le juger à l'apparence reviendrait à se jeter dans la gueule du loup. deux éléments mentionnés plus tôt font que alice est en réalité quelqu'un de plutôt dangereux si l'occasion se présente : son TDAH est si prononcé que ses réflexes s'en voient clairement plus développés que la plupart de ses congénères, il remarque des détails qui échappent souvent à l'oeil et semble souvent discerner intentions et mouvements avec plus de facilités que la plupart de ses pairs. de plus, en tant que fils d'arès, il est naturellement orienté vers le combat, chose qui se représente dans sa manie à regarder les personnes agir, retenir ce qu'ils font et les imiter souvent parfaitement, sa curiosité naturelle se couplant très bien à cela. en effet, il est doué en mimétisme et n'hésiterait pas à employer d'un coup ou d'une technique qu'une personne emploie s'il estime que cela en vaut la peine. même sans entraînement à proprement parler, alice est de ce fait ce qu'on peut appeler un "génie" quand il s'agit de l'art de la guerre et il sera sans doute l'une des personnes les plus redoutables du camp avec une meilleure formation, certains pouvant même le qualifier comme "monstre". il semble bien plus à l'aise avec une lance qu'une épée, même s'il montre un talent inné dans le maniement de la totalité des armes qui lui passent sous la main. au final, sa faiblesse ou plutôt son "limiteur" reste lui-même : même au sein d'un camp où tout le monde est spécial, il ne semble pas vraiment enclin à sortir du lot et continuera de se faire discret, chose qui le pousse à éviter le combat quand il le peut. en dehors de cela, il n'a virtuellement aucun autre talents.
histoire la tragédie n'est pas étrangère aux sangs mêlés et l'histoire d'alice joy hargreaves ne fait pas partie des rares exceptions à cette règle. halifax, west yorkshire a été le berceau du gamin le soir du trois décembre deux mille cinq, chose qui en soit était déjà une tragédie en elle-même après tout le charme de cette ville vient souvent de la satisfaction de ne pas y habiter. les pleurs de alice se perdront dans l'orage du soir et nadia hargreaves ne restera que le minimum de temps possible au calderale royal hospital avant de retourner chez elle, son bébé dans les bras et une mine terrifiée sur le visage. il arrive de temps à autres qu'une personne est consciente de la nature divine de sa progéniture et malheureusement pour la mère d'alice, celle-ci était parmi ces exceptions. cette connaissance la terrifiait au plus haut point et la plupart des premières nuits du bambin se passeront sous le regard fatigué de sa mère qui contemplait son fils, ses idées noires presque palpables dans le prénombre. le plus ancien souvenir dont le jeune homme se souvient encore vaguement est la fois où sa mère, dans un élan de désespoir, a tenté de se débarrasser d'alice dans un aire d'autoroute. inconscient de sa situation, l'enfant restera à une table en attendant sa mère, celle-ci ne revenant que trois heures plus tard, sa conscience ayant sûrement eu raison de son esprit avant qu'elle ne revienne chercher l'enfant. nadia aura des difficultés à être en paix avec elle même après ce qu'elle a fait mais malgré tout, elle sera décidée à essayer de faire en sorte de s'occuper de son fils tout en évitant que sa véritable nature ne soit un problème. avant même qu'il ne soit en mesure de prendre des décisions pour lui-même, elle lui inculquera une façon de penser et d'agir bien précise. il ne devra être un problème pour personne, il devra se faire discret et s'il lui arrivait quoi que ce soit, il devra partir du principe qu'il était en tort. l'enfant n'était pas tout à fait conscient de ce que tout cela impliquait sur le moment, ni ce qui allait se passer plus tard à cause de ça mais mais le chagrin de sa mère avait déjà conditionné le garçon à sa façon. il ne se plaindra pas de l'éducation de sa mère, suivant ses instructions à la lettre et peu à peu, alice ne deviendra qu'une personne en retrait, évitant les autres pour éviter les problèmes et faisant du silence son arme, après tout s'il ne disait rien les problèmes l'éviteraient sûrement... mais le garçon n'aura pas vraiment cette chance. c'était sûrement son prénom féminin, ou bien le fait qu'il n'arrive pas tout à fait à formuler ses phrases correctement, ou même le fait que les autres enfants le considéraient comme bizarre mais le fait qu'il était aussi passif a su jouer contre lui, devenant très vite la cible de beaucoup d'autres gosses. tout commencera avec du simple harcèlement enfantin mais son absence de réponse sera plus interprété comme une invitation à continuer, à dépasser certaines limites et même à se permettre certains interdits. il rentrera souvent des cours avec un oeil au beurre noir, du sang sur son t-shirt ou un lunch box absent. sa mère s'en voudra pendant longtemps à ce sujet, elle était très certainement à l'origine de la tourmente de son enfant mais alice n'en voudra jamais réellement à nadia, il pensait l'aider à sa façon après tout. le jeune garçon continuera donc de vivre dans ces conditions pendant des années, il servira souvent de souffre douleur et ce même aux autres personnes dans son cas, ceux qui n'oseraient pas lever la main contre leurs harceleurs et profitant de ce fait du fait que alice n'avait pas de répondant. c'est durant le collège qu'il sera enfin conscient de sa situation : est-ce qu'il méritait cela ? a-t-il fait quelque chose de mal même ? ces questions occupaient souvent son esprit et c'est durant l'un de ces conflits interne qu'un de ses camarades de classe aura le malheur d'essayer de s'en prendre à lui aura le malheur de réussir à contrarier le fils d'arès qui, pour la première fois de sa vie, répondra enfin à l'une des personnes qui s'en était pris à lui. le résultat sera catastrophique et pendant une dizaine de minutes, l'enfant ne fera que subir des mains d'alice jusqu'à ce que l'un des adultes aussi surpris que les élèves ose intervenir. déménager et changer de collège prendra moins de temps que prévu mais nadia était épuisée. ce qu'elle redoutait le plus était arrivé et elle a préférée ne pas attendre de savoir si le gamin s'en était sorti en un seul morceau, après tout elle ne voulait pas que cette histoire ne pèse sur leurs esprits. le nouveau collège de alice avait l'avantage d'accueillir des élèves un peu plus ouverts d'esprit, à défaut de ne pas inviter alice dans leurs groupes d'amis, ce dernier ne sera au moins pas harcelé comme avant. malgré cette situation plus gérable, nadia était consciente d'une chose : plus le temps passait, plus les choses se compliqueront et ce quel que soit les moyens dont elle pourra employer pour essayer d'éviter cela. après le collège, c'est elle qui, par le biais d'un ami à elle, fera en sorte que alice soit envoyé au camp half-blood une fois l'exil terminé, estimant qu'il s'agissait là de la meilleure solution pour alice. les séparations seront difficiles, peut-être un peu plus pour nadia que son fils. alice lui n'avait pas vraiment d'avis à ce sujet, il ressentait quelques émotions conflictuelles quant à sa présence au sein du camp mais au fond, il n'avait qu'une chose en tête : peut-être que les choses seront différentes ici.