JACK DAW ₪ FAILED LIFE, SUCCESSFUL DEATH ✓

Mentalement, Jack Daw se décrit comme un solitaire bourru qui a un sens aigu de l'honneur personnel. Il a une nature animale et une rage sauvage qu'il essaie de contrôler. Jack est un être bestial, complexe, mais surtout à qui on ne sait si l'on peut se fier ou pas. Il n'est jamais réellement très clair dans ses propos. Il laisse traîner des sous-entendus sur des personnes et parfois cela gâche un peu l'ambiance. Il est également très brutal car, comme le veut son surnom, il tient plus du monstre que de l'homme à proprement parler. D'un caractère souvent renfermé qui peut vire virer à la colère, Jack est l'une de ses personnes qui ne blâment en aucun cas les autres pour tout ce qui lui arrive, et emmagasine en lui une quantité presque inhumaine de rancœur, de tristesse et de désespoir en dépit de pouvoir extérioriser toutes ces émotions négatives. Jack voit la vie comme quelque chose qu'il ne mérite plus vraiment en ces temps-ci. Il ne veut pas mourir mais il se moque éperdument de perdre la vie en cours de route. D'un côté, cela lui sera le moyen d'abréger beaucoup de ses souffrances. Toutefois, à défaut de le tuer, toutes ses tentatives désespérées d'en finir avec la vie l'ont renforcé et lui ont forgé un mental d'acier, car il est désormais déterminé dans tout ce qu'il entreprend et finira toujours ce qu'il a commencé.

Physiquement, Jack Daw fait un mètre quatre vingt cinq pour quatre vingt quatorze kilos. Sa musculature est démesurée mais se marie parfaitement avec son allure de géant, faisant généralement une tête ou deux de plus que tous ceux qu'il rencontre. Il a des cheveux noirs et longs, la plupart du temps en bataille puisqu'il n'aime pas tellement se coiffer. Il a également de grands yeux noirs qui vous transpercent l'esprit lorsqu'il insiste son regard sur vous. Ses canines sont légèrement plus développées que la moyenne et ses poils se redressent dans des excès de colère. Jack a un style vestimentaire qui varie beaucoup mais personne ne le verra jamais en habits de luxe, il préfère la plupart du temps porter des habits amples, simples tant qu'ils lui vont. Il possède cependant une petite préférence pour les costumes le plus souvent sur-mesure, étant secrètement fan d'un mode de vie chic et élégant. Sur son bras gauche, une étrange cicatrice se présente sous la forme de trois grands traits qui, côte à côte, sont la preuve que Jack Daw a au moins une fois dans sa vie rencontré un tigre, bien que cela ne se soit peut-être pas passé comme prévu.

L'histoire de Jack s'est développée dans le sang et les larmes, et les dieux n'ont pas daigné lui offrir de happy ending. C'est le récit d'un homme qui ne croit plus en la vie, ne la côtoyant encore que dans le seul but de s'opposer à la volonté d'un père présumé dieu qu'il n'a jamais connu de lui avoir donné la vie sans prendre le temps de l'élever.

Jack est né d'une mère femme d'affaires dans la banlieue d'Atlantic City, dans le New Jersey. En l'absence de figure paternelle, son oncle s'est vite imposé comme le modèle à suivre pour l'éducation du nouveau né de la famille Daw. Les Daw faisaient pérenniser depuis plusieurs générations une poissonnerie sur les côtes de la ville, gagnant leur vie de ce que leur accordait la mer. Il ne leur était pas rare de remercier Jésus pour chaque kilo de poisson qu'ils pouvaient récolter, bien que paradoxalement, Jack fut la preuve vivante de l'existence d'Arès dans ce monde. Mais personne ne le savait, car tout le monde considérait son père disparu comme une erreur qu'aurait du éviter de côtoyer Carolina Dew, la mère de Jack, de son vivant. Car oui, elle était bien morte. Lorsque l'enfant n'avait encore que quelques mois, sa mère s'est pendue dans sa chambre en ayant accroché à la corde une feuille où il y était écrit "HERE I AM". La vie de Carolina avait été bercée par la souffrance, l'ignorance et le manque cruel de reconnaissance des gens envers elle. C'est comme si après tout ce qu'elle avait pu accomplir au cours de son métier, personne ne se souvenait vraiment d'elle. Et au moment où elle pensait enfin pouvoir retrouver la lumière en épousant un homme séduisant sortant de nulle part, sa disparition après l'avoir enfanté fut la goutte de trop.

Jack grandit à la dure entre les mains de son oncle et de sa tante, un couple grognon sans aucune expérience pour élever un enfant ou pour partager de l'amour. Ils voyaient en Jack la raison de la disparition du père et du suicide de la mère. Avec la mort de Carolina, la poissonnerie a perdu de sa valeur car il n'y avait qu'elle assez douée pour s'occuper des paperasses et des affaires. Les années passaient, où Jack quittait l'école après avoir fini les cours pour aider du mieux qu'il peut sa famille dans les dures tâches qu'ils entreprenaient. Si son oncle était d'humeur sympathique, il ordonnait à Jack de se charger d'éventrer et de vider le corps de la récolte du jour, avec rien d'autre qu'un couteau et ses mains. S'il était de mauvaise humeur - c'est à dire plus de trois cent jours de l'année -, il envoyait Jack en ville pour faire les courses. Une tâche bien banale, mais le fait est que la poissonnerie se trouvait à une heure du centre-ville, et Jack n'avait à sa disposition qu'un vieux vélo rouillé qui ne pouvait plus vraiment supporter ni son poids ni celui des courses. Alors il dut s'y rendre à pieds la plupart du temps, partant en fin d'après-midi et revenant lorsqu'il faisait nuit noire.

La vie en ville était une sorte de rêve conscient pour Jack. Les gens y étaient heureux, parlaient fort, s'exprimaient bien, s'aimaient et s'amusaient autant qu'ils ne le pouvaient. Il restait là devant les vitrines des magasins, à s'imaginer un jour porter des vêtements aussi excentriques en peau d'animaux rares et en voie de disparition. Il n'a pas grandi dans la misère, mais Jack a toujours hérité des restes et s'en est toujours contenté. Il comparait sa vie à celle des gens qu'il croisait sur le chemin des courses. Le lundi, il rêvait de goûter aux fastfoods. Le mardi, il rêvait de s'habiller en costume et de se promener avec. Le mercredi, l'attention de Jack s'était arrêté sur les bruits incessants qui résonnaient au fond d'une ruelle dans l'angle de l'avenue principale. Quelques cris d'encouragement l'incitaient à les suivre à la trace pour voir de ses propres yeux ce qu'il se passait en contrebas. Dans une sombre rue qui ne laissait pas ou peu passer la lumière du soleil, les dalles en pavé qui jonchaient le sol étaient arrosées du sang d'un des deux combattants qui se livraient en duel, dans une sorte de ring humain où tout le monde se tenait en cercle autour d'eux. A en voir l'engouement autour de l'affrontement, beaucoup des gens présents y avaient misé gros et n'attendaient que de voir le combattant de rue sur lequel ils n'avaient pas mis une pièce tomber inconscient contre le sol. Ainsi fait, une autre frappe de la part du premier boxeur envoya le second au tapis dans la seconde qui suivait. Il y eut un silence général, tantôt marqué par un hurlement qui fit vibrer la rue entière. Dans ce qu'il venait de voir, Jack avait éveillé en lui une toute nouvelle passion. Il n'avait jamais ressenti ce genre de sensation auparavant. L'adrénaline.

Passant de l'enfance à l'adolescence, Jack s'était déjà détaché de l'affaire familiale au bord du port, et passait chaque soir à attendre la date et le lieu d'un affrontement de rue auquel il y participait évidemment. Au fil des années et à force de recevoir des coups comme d'en donner, il était passé d'un corps frêle à un physique digne d'un athlète. En fait, il s'était forgé un tel corps qu'il ne craignait désormais plus son oncle, rechignant à l'idée de les aider lui et sa tante, et se contentant de poursuivre ses études et de gagner de l'argent sur le côté avec des combats illégaux. Il était un très bon frappeur, avec une bonne défense et une endurance que beaucoup lui enviaient. Jack considérait ça comme inné, bien qu'un autre facteur encore inconnu entrait déjà en jeu à l'époque pour lui fournir une capacité de combat qui dépassait de loin le standard humain. Ce même facteur apparaissait même dans certains match où l'adrénaline était beaucoup trop forte, alors qu'il arrivait que Jack ne sentait même plus la douleur et continuait de lutter comme un lion affamé s'étant fixé sur sa proie. Il apprendra plus tard que cela venait de son sang en partie divin mais pour l'instant, Jack n'était aux yeux des autres qu'un monstre.

Malgré ses résultats surprenants en matière de combat de rue avec un palmarès de 8 victoires et 1 défaite, Jack se refusait à l'idée de se faire des amis, ou même d'approcher d'autres personnes ou de les laisser l'approcher lui. Il avait hérité d'un sentiment d'autosuffisance, bien conscient qu'il allait mourir seul et qu'il ne perdrait pas de temps dans des amitiés qu'il jugeait futiles. Personne ne le comprenait, et personne ne voulait vraiment le comprendre. Aux yeux des organisateurs, il ne s'agissait que d'un adolescent qui se débrouillait en combat, et qui ne méritait pas encore qu'on lui accorde la chance de progresser dans le milieu. Sauf un. Il s'appelait Mikey et était dans le milieu des combats de rue depuis bientôt cinq ans. Il était présent à tous les match de Jack et prenait un malin plaisir à observer chacun de ses faits et gestes dans le déroulement d'un affrontement, pesant le pour et le contre s'il devait se résoudre à proposer son aide à Jack. D'apparence obèse et petit, il compensait avec une intelligence qu'il cachait à nombre de gens, qu'il utilisait d'ailleurs pour s'assurer les meilleurs combattants et les placer dans des combats gagnés d'avance. La carrure de Jack pour son âge, sa férocité et sa durabilité étaient des arguments de taille pour qu'il lui offre son aide et, de fil en aiguille, Jack accepta de se battre pour lui en échange d'un salaire à la hauteur de ses performances.

S'il n'avait pas vraiment été brillant à l'école, Jack équilibrait avec un avenir certain dans le domaine du combat, épaulé par Mikey qui s'occupait de lui trouver des combats abordables et qui, d'après lui, devraient être un jeu d'enfant. Deux semaines plus tard, Jack Daw affronta un dénommé Cody Blaze à l'intérieur d'un hangar désaffecté, le genre d'endroit typique propice aux combats illégaux pour éviter d'être débusqués. Mikey avait fait passer le message de la victoire de Jack, et une bonne partie des spectateurs suivait ses prévisions presque aveuglément, en s'arrêtant simplement sur le corps de la Bête. En face, Cody faisait au moins une tête de moins que Jack, mais ne le lâchait pas pour autant du regard. Le combat se finit en un round, après quelques échanges de coups où un uppercut de Jack placé au bon moment fut le dernier coup que put encaisser Cody avant de tomber KO. La cagnotte que remportaient Mikey et Jack Daw était en soi un tonnerre d'applaudissements, tous deux bien contents de pouvoir commencer une carrière qui rapportait gros. Encore deux semaines plus tard, ce fut une nouvelle victoire de Jack lors d'un combat organisé à l'aide de Mikey, contre un rookie du nom de Bryan Bolton. En deux rounds, Jack s'était montré suffisamment résistant pour rester debout face à une pluie de jabs presque incessante, et avait finalement pu clore le combat avec un seul crochet.

En pensant que sa vie allait prendre un nouveau souffle, Jack avait commis trois erreurs:
1. Faire confiance à Mikey.
2. Oublier ses entraînements pour aller dépenser son argent.
3. Penser que tous les prochains combats allaient être comme les anciens.

Sans même qu'il ne savait, la vie de Jack allait prendre un tournant inimaginable qui allait le pousser dans le précipice du malheur. Il s'était montré assez confiant lors de ses derniers match pour retarder ses séances d'échauffement et d'entraînement, désormais assez sûr de lui et de sa force. Malencontreusement, son prochain adversaire le dépassait de deux têtes, et avait en guise de torse une plaque d'armurerie qui pourrait même orner un char d'assaut. Ses bras étaient assez gonflés pour faire pâlir n'importe quel bodybuildeur se tenant à côté. Et Jack n'abandonna pas pour autant le combat, il prit ça pour une sorte de défi qu'il devait accomplir pour progresser. A la fin du round 2, Jack finira par s'écrouler au sol en tombant dans l'inconscience, avec une côte cassée, une dent en moins et son épaule droite disloquée sous les coups du géant.

Il était environ sept heures du soir en mi-aout lorsque Jack fut transféré à l'hôpital, et le soleil n'était rien d'autre qu'une demi-cerise jaunâtre qui disparaissait dans l'horizon, juste assez rayonnant pour donner un éclat huileux aux flaques de pluie qui se répandaient sur le sol comme la pisse d'un vieil homme. Le matin, il s'était réveillé dans un hôpital. "Alors Mr. Daw, comment vous sentez-vous? Dit le doc. "Engourdi "disait-il en retour. Il rit un peu, lui dit qu'il ne pouvait pas être engourdi, car engourdi signifie qu'il ne pouvait pas ressentir. Il ne pouvait pas être engourdi, tu ne peux qu'être stupide, lui disait-il. Il continuait, en parlant de conneries idiotes sur son pansement, sur ses démangeaisons, sur le fait de le garder au sec. Mais Jack ne faisait plus attention. Chose drôle, son cerveau s'était coincé sur ces deux mots: être stupide, être stupide, être stupide. Comme un mantra de gourou, ou un battement de cœur irrégulier. Etre stupide. Etre stupide. Etre stupide. Bon conseil.

Le palmarès de Jack Daw était en train de dégringoler lorsqu'il fut de nouveau sur pieds, enchaînant défaite sur défaite contre des types qui faisaient plus de deux fois son tour de bras. Le mental de Jack était au plus bas, et chaque perte de match le frappait en plein cœur comme la morsure d'une lame de couteau. Il n'avait plus aucun avenir ni dans le combat ni dans quoi que ce soit, car il finissait par perdre dans tous les cas. Son coup de poing d'habitude surhumain n'était en ce moment qu'une piqure de moustiques contre ceux qu'il affrontait. D'un autre côté, il avait perdu une bonne partie de son bénéfice dans des plaisirs qui au final ne duraient pas plus qu'une nuit, à savoir des vêtements, des plats et dans tout ce qui pouvait l'intéresser en ville. La poissonnerie de son oncle était au point mort, car plus grand monde ne prenait le temps de s'y rendre à pieds pour acheter leur poisson. Jack prit le temps de se promener autour du hangar désaffecté afin de se vider la tête et de réfléchir à sa vie, et au sens maintenant obsolète qu'il lui a donné au fil du temps. Il restait là, debout face au vent qui se levait, alors que le soleil se couchait. Et dans ses réflexions les plus poussées, le bruit d'un dialogue entre deux personnes à voix basse le fit sortir de ses songes. Il se dirigea en direction des deux voix étouffées qui échangeaient derrière l'un des murs à quelques mètres de lui. Lorsqu'il s'y barricada derrière, il put entendre avec surprise la discussion entre Mikey et le manager du combattant contre qui il avait perdu, Mikey stipulant qu'il aurait ajouté un zéro de plus sur le chèque si Jack avait fini à l'hôpital une seconde fois. Le manager en face s'excusa et prit l'argent de Mikey en s'en allant, et tout prit sens dans la tête de Jack. Mikey l'avait approché après avoir prétexté voir en lui une sorte de prodige du combat de rue, et l'avait mis en confiance le temps de quelques match histoire de profiter des récompenses puis de le faire affronter des combattants bien trop puissants en s'assurant de partager la recette avec le manager en face.

Il n'avait aucune réaction lorsqu'il arriva à en déduire tout cela, il restera là debout contre le vent, les mains dans les poches et la tête baissée. Il s'était battu comme un chien pendant ces derniers match mais il avait subi bien trop de blessures pour continuer à affronter d'autres adversaires pendant au moins quelques mois. Alors, la fin du récit de Jack se finira dans le désespoir. Il quittera le milieu du combat de rue, et rôdera sans but dans une vie qui ne voulait certainement plus de lui. Il avait perdu son père, sa mère, sa relation avec son oncle et sa tante, son avenir, son argent, sa confiance envers les autres et sa raison de vivre. Tout ce qui le poussait à continuer d'exister, dorénavant, était dans le seul but d'aller à l'encontre de ce qu'ont préparé les dieux pour lui, après tout ce qu'il a traversé qui était peut-être au final leur décision. Au tempérament autodestructeur, Jack continuera à vivre juste car sa mort était écrite par les dieux, et il ne voulait en aucun cas leur donner ce plaisir.

En tant que demi-dieu fils d'Arès, dieu de la guerre offensive et de la destruction, Jack est en mesure d'utiliser à son tour l'un des atouts les plus féroces de son paternel; sa force physique incommensurable. Qu'il s'agisse de pouvoir soulever des charges dites impossibles comme de tordre les plus solides matières dans le creux de sa main, Jack Daw est un valeureux combattant au corps-à-corps désormais capable de clore n'importe quel affrontement en une seule frappe de sa part, tant l'impact de ses coups est à l'instar d'un coup de marteau en fer. Si l'on ajoute à sa condition physique parfaite de longues années d'entraînement dans le combat de rue, le résultat n'en est que surprenant: tirant profit de ces expériences, il combine efficacement l'autodiscipline d'un moine dévot, les embuscades intelligentes couramment utilisées par des voyous de la pègre, la tactique et armes d'un soldat de première ligne et l'aisance au combat d'un artiste martial.  De même que pour sa force, l'un des héritages divins qu'a obtenu Jack est sa résistance surnaturelle à toute forme de dégâts. Pouvant être considéré comme un guerrier à la peau d'acier ou presque, Jack est de loin capable de supporter de plein fouet une vaste gamme de coups en tout genre sans pour autant montrer un signe de faiblesse. Son niveau d'imperméabilité aux blessure n'est toutefois pas illimité: il y a une limite à sa résilience. S'il est en mesure de pouvoir sentir de la douleur, il est également capable de l'annuler grâce à l'un des deux pouvoirs qu'il a obtenu au camp, le premier s'appelant la Dolokinésie. Accordez à une bête sauvage au physique démesuré le droit de ne plus pouvoir éprouver de douleur et vous obtiendrez Jack Daw. S'ajoute à cela son Contrôle de la Bataille. La possibilité de pouvoir inverser le cours d'un affrontement en redonnant force et vigueur à ses alliés ou en améliorant sa force est un don des dieux que Jack ne refuse pas, tant cet atout divin peut lui être utile dans de moments de rage pour devenir encore plus imposant, ou dans des scénarios de batailles en équipe où il se révélera être une pierre angulaire exemplaire.