Sybille Césarée — « Elle était la nuit même et sa beauté était nocturne » [✓]
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GoddessAge : 19 Localisation : New York Baby Date d'inscription : 28/11/2020
Sujet: Sybille Césarée — « Elle était la nuit même et sa beauté était nocturne » [✓] Lun 30 Nov - 19:48
{ Sybille CÉSARÉE
Sybille Césarée a 17 ans. C'est une des filles de Nyx, à sa naissance elle a été dotée de la maîtrise de l'Umbrakynésie & du Contrôle des Cinq Sens.
Orientation Sexuelle Bisexuelle Péché Mortel La Gentillesse Lieu de Naissance New York City
« Elle n'aimait que la nuit qu'elle semblait épouser chaque soir, et son allure même ne devenait réelle que lorsqu'elle s'éloignait de la lumière pour pénétrer dans l'obscurité. Elle était la nuit même et sa beauté était nocturne. » Les Dernières nuits de Paris, Philippe Soupault
Chloë Grace Moretz est utilisée pour sa gueule d'ange.
Une fille & Une ville qui ne dorment jamais
Plus la nuit s’épaississait, plus sa danse s’intensifiait, devant nos yeux, nous la voyions changer. Ses lèvres rougissaient, ses joues se coloraient, et ses yeux brillaient d’un éclat singulier. Nous assistions à la métamorphose de cette jeune fille que la nuit appelait presque malgré elle. Sa beauté nocturne attirait paradoxalement toutes les lumières des stroboscopes qui projetaient sur son corps des formes abstraites, comme des tatouages qui ne duraient que le temps d'une nuit. La pâleur de son teint n’avait rien à envier aux new-yorkaises tartinées d'auto-bronzant qui dominaient par leur nombre la piste. Le parfum de groseille qui parfumait ses cheveux se mélangeait aux effluves d’alcool qu’elle avait cherché à camoufler en volant un gloss à la cerise, sur le bord d'un lavabo sale. Mais ce n’est que lorsque le soleil relaie la lune dans le ciel, que Sybille reprend l’apparence d’une adolescente aux cernes creusées par l’insomnie. Elle achève sa nuit pendant cours d’anglais qu’elle n’aurait de toute façon jamais compris à cause d’une dyslexie inexplicable, offrant à Morphée les rêves inspirés de ses nuits échappées.
La Nuit elle-même
Sybille a toujours été insomniaque, irrémédiablement attirée par la nuit, elle considère l’idée de dormir comme une perte de temps, du gâchis. Adolescente enthousiaste, espiègle, avide d’une ironie un peu provocatrice, elle est le genre de fille qui se bat toujours pour ses convictions, même si elle sait qu’elle n’a aucune chance. Elle a toujours cherché à s’éloigner de son paternel qui à l’inverse était gravement touché par la dépression. Il passait ses nuits et ses journées à dormir, à rêver d’une vie meilleure, quand Sybille cherchait à obtenir ce qu’elle voulait grâce à un optimisme sans faille. Elle l’avait toujours encouragé pourtant, celui qui rêvait d’être un acteur reconnu. Il n’a finalement pas dépassé le rôle de figurant, jamais au générique, il a cependant vu son nom imprimé un jour sur les grands écrans de Times Square. Il a raconté à sa progéniture que son heure de gloire éphémère était due à sa mère, une « reine de la nuit » disait-il avec une lueur de nostalgie dans le regard. Il l’avait rencontrée dans une boite de nuit huppée, à l’époque où il était encore rempli d’optimisme, d’espoir, et de ce sourire charismatique qui ne touche qu’une poignée d’hommes. Il ne l’a vu qu’une fois, une nuit, la plus folle de sa vie. Le lendemain il a réussi à décrocher une audition pour une publicité, mais il n’a pas réussi à faire décoller sa carrière malgré l’opportunité.
Si Sybille n’a toujours vu qu’une métaphore sexuelle dans ce récit passé sous de nombreuses ellipses, et n’a de ce fait jamais voulu en savoir bien plus. Mais il se pourrait que la description de cette inconnue vue par son père comme l’allégorie de la nuit elle-même, soit plus véridique qu’elle ne l’aurait pensé.